Nous commençons ce voyage au Nord de l’Italie, à Turin, où est né en 1986 le nouveau héros de la pop italienne : Andrea Laszlo de Simone. Le chanteur italien s’est illustré grâce à son deuxième très bel album Immensità sorti en 2019. Auteur, compositeur et interprète autodidacte, il semble influencé par les symphonies des grands compositeurs italiens autant que par la scène italienne pop des années 1970. Il chante l’immensité de l’espace et du temps, ainsi que celle de nos émotions, sur des mélodies au charme intemporel.

Nous restons dans le Piémont, mais cette fois-ci dans un petit village, à Castiglione Faletto, où Gianmaria Testa a passé sa vie. Fils d’agriculteurs, il ne se destine pas à la musique et devient chef de gare. Autodidacte lui aussi, il apprend la guitare et commence à se produire en groupe. Mais c’est en solo et en France qu’il sortira son premier album, Montgolfières. Il deviendra ensuite un artiste engagé à la voix rocailleuse, le chanteur des paysans et des migrants, reconnu aussi bien en France qu’en Italie. L’album Prezioso, dont est extraite cette chanson, a vu le jour en 2019, trois ans après la mort du chanteur. D'une pureté émouvante, il compile onze chansons retrouvées chez le chanteur qui n’existaient qu’à l’état de maquettes, simplement ébauchées à la guitare.

Notre voyage se poursuit à Naples, aux côtés du groupe qui porte le doux nom de Lalala Napoli. Mené par le chanteur accordéoniste François Castiello, accompagné par cinq musiciens, Lalala Napoli réinvente la musique traditionnelle napolitaine et ses tarentelles en y insufflant un son électrique et diverses influences. Avec son album Amore sole libertà, le groupe nous propose une véritable immersion dans un foisonnant bal napolitain.