Dans un contexte normatif important, la question de la transidentité implique aujourd'hui une réflexion indispensable.

Les principes de Jogjakarta permettent d'avoir une vision d'ensemble sur les droits humains des personnes en matière d'orientation sexuelle et d'identité de genre. Ces principes sont devenus une déclaration faisant désormais autorité.

Même si elle a cessée son activité récemment, l'association nationale transgenre nous laisse de précieuses informations sur la changement d'état civil et la fin de la stérélisation des personnes transidentitaires ainsi que sur la psychiatrisation de la transidentité.

Dans le même esprit d'une liberté d'être tel que l'on est, la Fédération LGBTI+ crée en 2003 crée une solidarité entre associations afin d'unir les forces militantes et de partager les expériences dans le respect de la laïcité républicaine.

La connaissance, la compréhension, l'empathie et l'inclusion vont permettre de lever les tabous et d'éloigner les peurs.

La médiathèque Départementale met en lumière la courte auto-fiction de l'auteur Tal Madesta sur sa propre transition de genre : "La fin des monstres : récit d'une trajectoire trans" aux Editions la Déferlante qui fait vivre et comprendre avec intensité la disparition d'une identité suivie d'une renaissance. Cet essai a été couronné du Prix de l'essai des Inrockuptibles 2023.

Également, un autre coup de cœur pour l'ouvrage de Kim de l'Horizon, "Hêtre pourpre" aux Editions Juillard, autobiographie de l'auteur sur la non binarité, c'est-à-dire le fait de n'être ni tout à fait garçon, ni tout à fait fille. Au travers d'un récit généalogique et archéologique par le biais de conversations avec sa grand-mère mourante, Kim de l'Horizon met en lumière la complexité identitaire de naissance et d'existence, cherchant à neutraliser les marques distinctives du genre. Il a remporté pour cette écriture le prix suisse du livre 2022 ainsi que le prix du livre allemand 2022.