Décriée, méprisée, objet de critiques pendant de longues années – au point d’être considérée comme une « antichambre de la culture » selon l’expression de la sociologue Evelyne Sullerot – la bande dessinée fait aujourd’hui partie intégrante de notre culture, l’appellation de 9ème art lui ayant été attribuée par le duo Morris (dessinateur de Lucky Luke) et Pierre Van Keer.

Ce tandem avait en effet inauguré une rubrique intitulée « Neuvième art, musée de la bande dessinée » dans le journal de Spirou en 1964.

La bande dessinée, un art à part entière

La bande dessinée, qui de nos jours orne fièrement les rayons des bibliothèques – pour le plus grand plaisir des amateurs, curieux et bédéphiles compulsifs – fut d’abord destinée aux seuls enfants avant de gagner ses lettres de noblesse à partir des années soixante, durant lesquelles s’enchaînèrent expositions dans des musées, ventes de planches originales, remises de prix mais aussi création en 1974 du festival international de la bande dessinée d’Angoulême.

Une initiative du Ministère de la Culture

Aujourd'hui, plus question de remettre en cause cette légitimité, comme en témoigne la volonté du Ministère de la Culture de faire de 2020 l’année de la bande dessinée.

Expositions, ateliers, rencontres, conférences et autres événements sont prévus en France et aux quatre coins du monde tout au long de l’année.

La Médiathèque départementale souhaite s’associer à cet événement, et se propose tout au long de l’année de vous faire découvrir et de vous initier à cet art, au travers de tables thématiques, sacs surprise, articles et autres canaux de valorisation et de diffusion.