Vous avez mis en place depuis cet été une page Facebook Culture Plaine Limagne, quel est son objectif ?

Grâce à de nouveaux partenariats avec d’autres services publics, les propositions culturelles de la Communauté de communes Plaine Limagne sur nos territoires sont plus nombreuses, plus professionnelles et plus qualitatives. Pourtant nous rencontrons des difficultés pour que les propositions diverses et variées suscitent l’intérêt du public, souvent par manque de connaissance de l’offre culturelle.
Une page Facebook, c’est l’outil idéal pour acquérir plus de visibilité. C’est le réseau social par excellence, le plus grand public. Aujourd’hui, il joue un rôle central dans l’information, puisque, selon le ministère de la culture, plus de 70% de ses utilisateurs en profitent pour accéder à l’actualité et aux médias.
Une page Facebook permet aussi de suivre en temps réel l’impact des publications. On arrive ainsi à évaluer l’appétence du public pour tel ou tel événement.

Est-elle en lien avec les médiathèques?

Les médiathèques ont un logiciel de gestion des prêts qui leur permet de communiquer avec les lecteurs par l’envoi d’emails. Facebook est un outil de communication complémentaire qui permet d’ajouter des images et des vidéos. L’ambiance d’une animation est ainsi mieux représentée.
Il est cependant important de conserver une communication multi-canal pour ne pour oublier le public non utilisateurs des outils informatiques.

Certains évènements ou animations de la médiathèque sont inclus dans la saison culturelle. Dans peu de temps, nous nous occuperons plus de la diffusion de contenus sur Facebook, cela sera complémentaire au mailing des usagers qui fonctionne depuis plusieurs années.

Qui administre cette page ? Et comment ?

Le suivi de la page est réalisé en interne. C’est la personne en charge du développement culturel Plaine Limagne qui se charge des publications. Il faut doser le nombre de publications, pas plus d’une par jour et au moins une par semaine. Des publications sont programmées en avance et d’autres au jour le jour suivant l’actualité de nos événements. Nous pouvons ainsi communiquer sur les manifestations à venir mais aussi mettre en avant la vie culturelle sur le territoire.
Ce qui permet ainsi de rendre visible les manifestations programmées dans le cadre de la saison culturelle mais aussi les actions d’éducation artistique et culturelle.

Un réseau social, c’est l’instantanéité de l’information. On ne peut donc pas suivre les circuits de validations traditionnelles ce qui entraînerait trop d’inertie entre la rédaction et la publication. Le président de la Communauté de communes, le vice-président en charge de la Culture et d’autres conseillers communautaires sont abonnés à la page, ce qui leur permet d’être informés des publications.

Avez-vous déjà des résultats en terme de suivi de vos actions (mention j'aime, partages, fréquentation du site internet et / ou des événements...)

Il est encore trop tôt pour évaluer l’impact de ce nouveau moyen de communication. Nous avons mis en place des indicateurs pour suivre la fréquentation des évènements culturels et la typologie des publics.
Nous ne perdons pas de vu l’objectif principal, permettre l’accès à la culture au plus grand nombre.

Qu'aimeriez-vous partager avec d'autres services culturels qui souhaitent faire vivre leur structure sur les réseaux sociaux ?

Avant de pouvoir communiquer, il faut déjà acquérir de la notoriété, de nouveaux abonnés. C’est pourquoi il est préférable de se faire accompagner par une agence de communication pour le lancement de la page afin de créer un visuel attractif et de mettre en place une campagne publicitaire qui consiste à « booster » les premières publications.